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MR : Kubla appelle Charles Michel à se déclarer candidat

Le député et bourgmestre de Waterloo, Serge Kubla (MR), a appelé Charles Michel à se déclarer candidat à la présidence du Mouvement Réformateur. Il espère par ailleurs que l’autre camp ne présentera pas un candidat simplement pour s’opposer à l’actuel ministre de la Coopération.

« Je crois qu’il est grand temps que Charles Michel réponde aux nombreux appels qu’il a reçus de ses amis en Wallonie et à Bruxelles », a déclaré jeudi M. Kubla sur les ondes de Bel-RTL, après s’être exprimé de la sorte la veille dans les colonnes de L’Avenir.

L’ex-ministre wallon se montre en revanche réticent à une éventuelle candidature d’Alain Destexhe -« la place d’un électron libre n’est pas à la tête d’un parti »- et voit des réticences dans le chef de la ministre Sabine Laruelle, une proche de Didier Reynders.

« Je ne suis pas sûr qu’elle ait vraiment une attirance pour la fonction. Je crois que la pire des choses aujourd’hui serait que ce que l’on appelle un clan essaie de téléguider une candidature pour simplement s’opposer à la venue de quelqu’un », a-t-il expliqué.

L’accord intervenu le 26 novembre au sein du bureau exécutif du MR prévoit qu’un nouveau président sera installé au plus tard le 13 février, à moins d’élections fédérales qui suspendraient le processus.

M. Kubla estime qu’il ne faut pas retarder les échéances et souhaite que la date-butoir du 13 février soit respectée.

M. Kubla, qui siège dans l’opposition au parlement wallon, ne se montre pas très enthousiaste à l’égard de la présidente Emily Hoyos (Ecolo) pointée du doigt après sa gaffe télévisée sur les élections en Côte d’Ivoire.

« C’est une erreur de casting », a jugé l’ancien chef de groupe. A ses yeux, le prédécesseur de Mme Hoyos, José Happart, avait l’avantage d’une longue expérience parlementaire malgré, reconnaît M. Kubla, quelques dérapages.

L’ancien président du parlement avait fait parler de lui lorsqu’il avait comparé les Wallons qui allaient faire le plein d’essence au Luxembourg à des fraudeurs, rendu visite aux autorités syriennes à Damas ou en invitant à Namur une délégation du parlement du Bélarus, pays dictatorial mis au ban de l’Europe.

Le Vif.be, avec Belga

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