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MR et N-VA pressent la majorité bruxelloise pour l’instauration du parcours d’intégration des réfugiés

Le MR et la N-VA veulent que la majorité bruxelloise accélère le pas pour instaurer un parcours d’intégration en Région-capitale.

Depuis les bancs de l’opposition, MR et la N-VA ont déploré chacun à leur façon le délai que la majorité bruxelloise s’accorde jusqu’à l’automne pour légiférer dans ce domaine, alors que de nombreuses régularisations de réfugiés devraient intervenir au cours des prochains mois.

Le MR, qui avait déposé un texte le 5 mars 2015, portant création d’un contrat bruxellois d’intégration civique, a vu la discussion s’ouvrir à ce sujet en janvier dernier. Les députés libéraux avaient proposé d’examiner ensemble, majorité et opposition, un texte afin d’avancer de la manière la plus efficace pour débloquer ce dossier. En commission parlementaire mercredi, le gouvernement a proposé un calendrier renvoyant l’examen de ce dossier au mois de septembre, en vue d’une entrée en vigueur en janvier 2017. Prenant acte de ce retard, le MR, soutenu par Ecolo, a demandé que soit créé un groupe de travail pour d’ores et déjà rapprocher les différents points de vue et procéder à des auditions. Selon Vincent De Wolf, chef du groupe MR, cette demande a aussi été refusée par la majorité.

De son côté, la N-VA a annoncé le dépôt d’une proposition qui va, selon la formation nationaliste flamande, plus loin que la proposition du MR. Pour la députée N-VA Liesbeth Dhaene, la proposition du MR ne prévoit de sanction qu’en cas de non participation du candidat primo-arrivant aux modules du parcours, mais elle n’attend pas de sa part d’atteindre un certain nombre d’objectifs fixés. Rien n’est prévu non plus pour les mineurs d’âge et l’accompagnement des plus petits allophones, contrairement à ce qui se fait en Flandre depuis plus de 10 ans.

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