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Mouvement de grève à la Stib après l’agression de trois contrôleurs

Un mouvement de grève « émotionnel » a été engagé lundi matin à la Stib après que trois de ses contrôleurs ont été agressés dimanche soir vers 20h30 dans le quartier du Peterbos, à Anderlecht, a confirmé la société de transport. Ceux-ci effectuaient un contrôle de titres de transport, auquel des jeunes ont refusé de se soumettre.

L’incident a eu lieu dans un bus, alors que trois contrôleurs vérifiaient les titres de transport des passagers. Un jeune avait refusé de s’y plier, rapidement soutenu par d’autres. Ils avaient alors encerclé les agents de la Stib, qui ont reçu plusieurs coups.

« L’un des contrôleurs a été frappé à la tempe et un autre juste en dessous de l’oeil; il a dû être recousu », a indiqué le porte-parole de la Stib Guy Sablon. Les jeunes s’étaient dispersés lorsque la police est arrivée sur les lieux. Celle-ci n’a donc pu procéder à aucune arrestation mais l’enquête est en cours.

Le quartier du Peterbos est réputé difficile. Les contrôles n’y seront pas pour autant abandonnés. « Notre charte de qualité stipule que nous devons contrôler chaque arrêt un certain nombre de fois. Nous continuerons donc à mener ces contrôles », a affirmé M. Sablon.

La Stib précise en outre que le mouvement n’a pas d’impact direct sur les voyageurs lundi matin et que la sécurité sur son réseau est assurée par les services de police. Le réseau n’est donc pas impacté par cette grève qualifiée d' »émotionnelle ».

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