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Moureaux : « Un axe Reynders-De Wever serait un drame pour la Belgique »

La marche de Bart De Wever sur Anvers constitue une « alerte rouge » car la Belgique est « menacée dans sa solidarité sur le plan social », a affirmé dimanche le sénateur Philippe Moureaux au cours de l’émission Mise au Point (RTBF).

Pour lui, c’est un événement majeur. « Il faut que les francophones sortent de leurs querelles pour les communales pour ne pas avancer en ordre dispersé », a-t-il dit ». « Un axe Reynders-De Wever serait un drame pour la Belgique ». Mais l’élection à Gand montre qu’il est possible que la progression de la formation nationaliste s’arrête, a-t-il ajouté. Pour le président de la Chambre, André Flahaut (PS), il importera d’abord de « voir le maçon De Wever au pied du mur » à Anvers. Comme lui, le secrétaire d’Etat à la Fonction Publique, Hendrik Bogaert (CD&V), a jugé que les formations aux commandes du fédéral devaient mieux défendre ce qu’elles y font. Pour lui, les partis néerlandophones doivent mieux défendre les intérêts de la Flandre au fédéral.

Pour le sénateur Gérard Deprez (MR-MCC), le plan B est « une espèce de chiffon rouge que l’on agite devant Bart De Wever. Le gouvernement fédéral doit gérer le pays et faire en sorte que l’argument de De Wever selon lequel c’est le flamand qui paie, à chaque augmentation d’impôt soit le moins possible utilisable. Le secrétaire d’Etat bruxellois d’Ecolo Christos Doulkeridis estime qu’il faut au contraire éviter de copier le discours de Bart De Wever et le démonter. Le président des FDF Olivier Maingain a affirmé que la meilleure réponse à apporter côté francophone était de se donner un projet de réussite socio-économique pour eux-mêmes afin de sortir d’une logique de dépendance vis-à-vis de la Flandre. Le sénateur Francis Delpérée (cdH) considère pour sa part qu’il faut réaffirmer que l’on veut sauver l’Etat belge.

Avec Belga

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