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Moureaux : Bruxelles doit avoir son « plan B »

Réagissant aux propos de Jean-Claude Marcourt sur la « déconstruction » de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Philippe Moureaux, vice-président bruxellois du PS, estime mardi, dans une interview dans Le Soir, que « si on se lance au sud dans une réflexion entre Wallons, alors nous, Bruxellois, nous devons constituer notre propre groupe de réflexion sur l’avenir ».

Dimanche, M. Moureaux avait déjà réagi sur twitter, où il avait écrit: « Le repli wallon revient à l’ordre du jour, l’imagination doit être au pouvoir à Bruxelles, il faut envisager des scénarios déchirants. » S’il estime que la réflexion wallonne est « plus que légitime », il s’inquiète de voir que des « personnalités, des intellectuels de haut vol, qui disent vouloir lancer cette discussion pointent par avance une conclusion politique, en ciblant la Fédération Wallonie-Bruxelles ».

M. Moureaux en conclut donc que les Bruxellois ne peuvent pas « rester au balcon » et qu’ils doivent eux aussi constituer un groupe de réflexion sur l’avenir de Bruxelles, « qui ne doit écarter aucune hypothèse au départ. » « Moi, je veux que Bruxelles et la Wallonie soient très liés, c’est mon choix, mais si on nous dit du côté wallon qu’on ne veut plus de nous, alors il faut trouver autre chose, d’autres liens… », avance-t-il. « Bruxelles a pour vocation de s’adosser à l’une des deux grandes Régions du pays, et si la Wallonie ne veut plus de nous, nous devrons en tirer toutes les conséquences, notamment par le dialogue avec la Flandre. »

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