Depuis 15h20, le quartier où habite le suspect et où se trouve également l'hôtel de police d'Arlon a été fermé à toute circulation par les forces de l'ordre. © Belga

Mort de Béatrice Berlaimont: le suspect, confondu par son ADN, aussi mêlé à une autre agression

Le Vif

Le suspect arrêté cet après-midi à Arlon, dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de la jeune Béatrice Berlaimont, a été identifié par des traces d’ADN, a expliqué le parquet en conférence de presse. Les analyses scientifiques laissent aussi penser que cette même personne est mêlée à l’agression d’une jeune femme de 23 ans la semaine dernière.

Un homme a été interpellé mardi en début d’après-midi, vers 13h30, à la requête du juge d’instruction Langlois, en charge de l’enquête sur le meurtre de Béatrice Berlaimont, l’adolescente de 14 ans dont le corps sans vie avait été retrouvé dans les bois de Sesselich dix jours après sa disparition, le 1er décembre dernier. C’est ce qu’a confirmé Sarah Pollet, magistrate de presse du parquet d’Arlon.

Traces d’ADN

L’individu, également soupçonné d’avoir agressé jeudi dernier une jeune femme, a été appréhendé dans le centre d’Arlon, a-t-elle indiqué, sans donner davantage de précision. Cette interpellation intervient à la suite de l’exploitation de données scientifiques, comme des traces ADN, a expliqué la magistrate de presse.

L’homme est actuellement interrogé par les enquêteurs et sera ensuite entendu par le juge d’instruction lui-même, qui pourrait décider de le placer sous mandat d’arrêt.

Jeudi dernier, alors qu’elle se trouvait dans sa voiture à l’arrêt, une Arlonaise de 23 ans avait été agressée par un inconnu. Ce dernier s’était introduit dans l’habitacle et l’avait menacée avec un couteau. Il l’avait ensuite contrainte à se rendre à Toernich, où, selon plusieurs médias, il l’aurait ligotée et violée.

Depuis 15h20, le quartier où habite le suspect et où se trouve également l’hôtel de police d’Arlon a été fermé à toute circulation par les forces de l’ordre. Des barrières ont été installées sur la chaussée et bâchées afin d’empêcher l’observation des lieux par les journalistes présents et les badauds.

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