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Mort d’Alicia : des questions subsistent

Les enquêteurs ont procédé mardi, pendant près de deux heures, à la reconstitution du meurtre d’Alicia Damoiseaux, la jeune Stavelotaine de 16 ans décédée le 21 août dans un immeuble de la rue du Général Bertrand, à Liège.

Samuel Weertz, inculpé pour l’homicide, a participé à la reconstitution. Il a maintenu sa version des faits, disant avoir tenu la jeune fille à la gorge puis l’avoir repoussée provoquant sa chute dans les escaliers. Selon lui, c’est cette chute qui a causé le décès de la jeune fille.

Lors de la reconstitution, le jeune homme a été mis en présence de différentes traces de sang. L’une d’elles, située à environ 1m60 du sol, accrédite la thèse selon laquelle la jeune fille aurait été repoussée contre le mur par le jeune homme. Des questions demeurent cependant sans réponse concernant des traces situées plus bas sur le mur, à environ 60 centimètres du sol.

La reconstitution aurait permis de corroborer la version de l’inculpé sur la manière dont il a déplacé le corps jusqu’à la cave après les faits.

Il semble cependant qu’elle n’a pas permis de lever certaines zones d’ombre qui subsistent encore sur le déroulement exact des faits.

Si l’inculpé maintient que la chute dans l’escalier est la cause du décès, le rapport d’autopsie, qui n’a pas encore été versé au dossier, conclut que la cause de la mort est la strangulation et la suffocation.

Le Vif.be, avec Belga

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