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Moins de plaintes contre des journalistes en 2017

Le Conseil de déontologie journalistique a reçu 116 plaintes l’année dernière, en légère baisse par rapport aux 129 enregistrées en 2016, selon son rapport annuel.

L’activité de l’instance d’autorégulation des médias francophones et germanophones de Belgique, qui fêtera ses 10 ans l’année prochaine, a néanmoins continué à augmenter avec 107 demandes d’information, 58 dossiers ouverts, 48 avis rendus et 13 médiations.

Sur les 116 plaintes reçues l’année dernière, 54 ont été déclarées irrecevables, souvent en raison de l’absence d’enjeu déontologique, 4 ont fait l’objet d’une médiation immédiate et 58 dossiers ont été ouverts. Elles concernaient le droit à l’image et l’identification de personnes, le recours à des images violentes, le droit de réponse ou encore la confusion entre publicité et information. Les questions relatives à la stigmatisation et aux généralisations abusives, récurrentes en 2016, ont par contre diminué en 2017. « Nos avis sur le sujet étaient accompagnés de recommandations et cette évolution prouve que le travail du CDJ a porté ses fruits », analyse Muriel Hanot, secrétaire générale de l’instance.

La grande majorité des plaintes provenaient de particuliers (70%), devant les organismes comme les associations ou les entreprises (28%) et les journalistes ou les médias eux-mêmes (2%). Les médias digitaux et particulièrement la déclinaison web de la presse traditionnelle sont surtout visés par les plaignants. Ils devancent les quotidiens écrits ainsi que la télévision.

Le nombre d’avis a par ailleurs augmenté l’année dernière, atteignant 48 contre 39 en 2016 et 31 en 2015: 28 avis concernaient des dossiers ouverts en 2016 et 20 en 2017. Au total, 40% de ces avis ont été déclarés fondés.

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