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Moins d’agressions physiques et verbales à Bruxelles

Vingt pour cent d’agressions physiques en moins contre le personnel de la STIB, baisse de 15% des agressions verbales, et de 16,6% des agressions: ce sont les chiffres encourageants observés par la STIB et attribués à la mise en place du plan de renforcement de la sécurité dans les transports en commun de la capitale depuis avril, rendus publics jeudi.

Le renforcement progressif des effectifs policiers et de sécurité sur le terrain a également eu des effets au niveau des arrestations. Avant avril et l’agression mortel d’un chauffeur de bus de la STIB à l’origine du plan, les policiers procédaient en moyenne à 7,6 arrestations dans les gares et stations de métro bruxelloises. Depuis lors, on est passé à 10,7 arrestations par jour, voire 11, en excluant la période réputée plus calme des vacances.

Ces chiffres ont été présentés jeudi par la ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, le ministre-président bruxellois, Charles Picqué, la STIB, et les représentants des polices fédérale et locale à l’issue d’une réunion d’évaluation de la mise en oeuvre du plan.

Il en ressort que depuis avril, tout le monde semble avoir joué le jeu au niveau policier pour renforcer la présence des agents sur le terrain, ce qui a été salué par les agents des sociétés de transport en commun.

La « task force » policière chargée de coordonner le tout se réunit une fois par mois. Les engagements de policiers promis (100 pour la police des chemins de fer et du métro, 50 de la réserve fédérale, et les 250 des zones de police affectés à la sécurité des transports en surface et aux abords des gares et stations sont en cours.

Entre-temps, 70 policiers locaux et fédéraux en plus ont été directement affectés à la sécurité des transports publics bruxellois depuis avril.

Le Vif.be, avec Belga

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