La majorité bruxelloise (PS-FDF-cdH; Open Vld-sp.a-CD&V) a été rejointe lundi, en commission Infrastructure du parlement régional, par le MR, principale formation de l’opposition, pour soutenir une proposition de résolution relative à la mise en oeuvre effective du Réseau Express Régional (RER), sans nouveau report.
Dans le contexte de la baisse des moyens budgétaires à destination de la SNCB, et des ralentissements redoutés des investissements pour la finalisation du réseau RER, le texte vise notamment à réaffirmer le soutien du parlement bruxellois au développement du RER, et à réclamer le respect des délais pour sa mise en oeuvre prévus dans le Plan Pluriannuel d’Investissements 2013-2025.
La proposition déposée par Ridouane Chahid (PS) part du postulat selon lequel la réduction de la congestion automobile grâce à une offre de transports en commun performants permettra une fluidification des déplacements.
Cette valorisation du réseau ferroviaire bruxellois permettra non seulement d’offrir aux navetteurs une alternative à la voiture, mais également aux Bruxellois la possibilité de se déplacer de manière intra-régionale.
Par la voix de Vincent De Wolf, le MR a rappelé sa volonté d’un maillage de la Région bruxelloise par une offre de transports en commun performants, d’une offre ferroviaire complémentaire à l’offre actuelle de la STIB et d’une valorisation de l’ensemble du réseau ferroviaire bruxellois actuel et futur.
Selon M. De Wolf, cette volonté, comme les enjeux rappelés par la proposition de résolution, ont déjà trouvé un écho dans l’annonce récente de la ministre fédérale de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR), de mettre en place un réseau urbain et suburbain spécifique à la Région bruxelloise, « mettant ainsi un terme à l’inertie du précédent gouvernement fédéral sur ce dossier ».
Pour le chef du groupe libéral, dans l’attente d’un RER pleinement opérationnel, le déploiement d’une offre renforcée sur les infrastructures actuelles de la SNCB « est un acte essentiel pour la mobilité à Bruxelles et le désengorgement de son réseau routier ».
Le MR attend, en parallèle, le développement du métro, « à l’arrêt depuis 10 ans », ainsi que son automatisation, mais aussi l’amélioration de l’offre et de la vitesse commerciale de la STIB.
