© Image Globe/Benoît Doppagne

Missions princières au régime

Les missions économiques princières devront coûter moins cher dès 2013 étant donné le contexte de restriction budgétaire, rapporte mardi Le Soir. Les Affaires étrangères insistent cependant sur l’intérêt de ces missions.

Le porte-parole des Affaires étrangères, Michel Malherbe, confirme: « Il est exact que les activités de prestige au programme des missions sont en diminution. Il serait irresponsable d’organiser des activités de prestige à coût élevé alors que le gouvernement cherche à boucler le budget. Les Affaires étrangères souhaitent s’adapter et le font ». Trois niveaux de pouvoir ou organismes financent les missions économiques présidées par le prince à savoir les Affaires étrangères, les Régions wallonne, bruxelloise et flamande et l’Agence pour le commerce extérieur. Crise oblige, les Affaires étrangères réduiront donc les frais.

Par ailleurs, la princesse Mathilde, qui accompagne Philippe à la demande des Affaires étrangères, ne fera plus qu’une mission sur deux et ce, notamment pour des raisons d’économie. Même si les missions économiques sont mises à la diète, leur intérêt n’est pas remis en question. « Nous voulons maintenir le haut niveau d’efficacité de ces missions, reconnu par tous. Les Affaires étrangères s’adaptent donc, tout en maintenant les ingrédients de base qui font le succès de ces missions », conclut le porte-parole.

Avec Belga

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