Michel Delwiche est mort

Le Vif

Michel Delwiche, qui couvrait l’actualité régionale wallonne pour Le Vif/L’Express, est mort, ce mercredi 30 mars, à 62 ans.

Michel s’en est allé. Trop tôt, beaucoup trop tôt évidemment.

Il avait roulé sa bosse à la rédaction de la Nouvelle Gazette de Charleroi, était passé à la rédaction wallonne de Sudpresse à Namur, avant de mettre sa plume au service du Vif/L’Express.

Michel, c’était un tempérament, un caractère. Sa façon de s’exprimer trahissait le journaliste qu’il était : passionné, franc, direct et sans fioritures. Ses idées et ses opinions, souvent bien arrêtées, il les débitait à flots rapides, en phrases courtes et saccadées. Le reflet de quelqu’un qui n’était pas du genre à louvoyer, ni à s’en laisser compte.

Michel, c’était aussi un rire franc et sonore, des yeux qui se plissaient pour laisser paraître un regard amusé quand il aimait évoquer l’une ou l’autre péripétie, l’une ou l’autre de ces histoires pittoresques qu’il avait l’art de ramener de sa plongée permanente dans le biotope politique wallon. Son métier, c’était sa passion. Il la vivait sans se prendre au sérieux, il aimait la faire partager aux lecteurs. En bon vivant qu’il était.

Aujourd’hui, c’est toute l’équipe du Vif/ L’Express qui perd un agréable et chaleureux compagnon de route. Quelqu’un de vrai, d’entier. Quelqu’un de bien. Toutes nos pensées vont à ses proches.

Tchao l’ami.

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