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Meurtre au centre d’accueil pour réfugiés près de Remouchamps

Un homme, né en 1967, a accusé deux de ses compatriotes bangladais du meurtre de son épouse dans la nuit de vendredi à samedi au centre d’accueil ouvert pour réfugiés L’Amblève Sedoz, à Nonceveux (province de Liège), a indiqué le parquet de Liège. Les enquêteurs ont relevé plusieurs contradictions dans le témoignage du mari.

Le centre d’accueil de la Croix-Rouge « L’Amblève » Sedoz, à Remouchamps, est un ancien centre de vacances qui hébergeait des touristes étrangers en visite en Ardenne belge. Le bâtiment a été aménagé en centre d’accueil pour demandeurs d’asile en avril 1997.

Le centre « L’Amblève », du nom du cours d’eau longeant le centre, peut accueillir 243 demandeurs d’asile. Parmi eux, une famille du Bangladesh y était arrivée en mai dernier. Ali S. (Sheku), né en 1967, son épouse Shifa B. (Boktm), née en 1982, et leurs trois enfants, nés en 2007, 2008 et 2011 séjournaient dans le centre en attente d’une éventuelle régularisation.

Samedi vers 03h00, le mari a appelé le personnel de l’établissement pour dénoncer le meurtre de son épouse. L’homme a immédiatement accusé deux de ses compatriotes d’avoir égorgé la victime. Selon lui, les deux hommes étaient entrés de force dans la chambre pour violer son épouse qui a tenté vainement de repousser leurs avances. Les trois enfants, quant à eux, dormaient dans une autre pièce.

Le parquet de Liège et un juge d’instruction sont descendus sur les lieux. Le mari est rapidement devenu le principal suspect. Les enquêteurs ont mis les deux personnes accusées hors de cause. L’un dormait tandis que l’autre n’était pas présent dans le centre. Ils ont aussi retrouvé le manche d’un couteau dans la chambre. L’époux de la victime est actuellement entendu par la PJF de Liège section criminelle.

Le Vif.be, avec Belga

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