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Mettens refuse de choisir entre Flobecq et la Politique scientifique fédérale

Le Vif

Le bourgmestre de Flobecq, Philippe Mettens (PS), l’a confirmé à plusieurs médias depuis quelques jours: il refuse de choisir entre son écharpe maïorale et sa fonction de secrétaire général de la politique scientifique à l’échelon fédéral.

En mai 2011, M. Mettens avait introduit un recours contre un des décrets wallons dit de bonne gouvernance, qui empêche un haut fonctionnaire d’être également bourgmestre. Maïeur de Flobecq depuis 10 ans, en remplacement de Rudy Demotte, il digérait alors mal d’être assimilé, disait-il, à l’un des mandataires mis en cause dans les affaires politico-judiciaires de la législature précédente. Il avait également fait remarquer qu’il était quasiment l’un des seuls mandataires concernés par cette disposition.

En mars 2012, la Cour a rejeté le recours. M. Mettens n’a pour autant pas voulu s’incliner. Il s’est présenté aux élections du mois d’octobre, a été réélu et indiqué encore lundi, au cours du JT de la RTBF, qu’il ne choisirait pas entre sa fonction dans l’administration fédérale et son maïorat au nom sa qualité d’élu direct.

Interrogé au mois de décembre sur ce point, le ministre des Affaires intérieures, Paul Furlan, a confirmé l’incompatibilité. Des sanctions sont prévues dans le Code de la démocratie locale, qui commencent avec l’envoi d’un conciliateur spécial, voire d’un commissaire spécial. Le Code précise en outre que, dans ce cas, la procédure en cas de renoncement, démission ou cessation des fonctions de bourgmestre est d’application dans cette situation.

Avant de se prononcer, le ministre a écrit à la commune pour qu’elle l’informe de la situation et de la façon dont elle avait l’intention de la régler, a-t-on appris auprès de son cabinet.

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