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Menace terroriste : les TGV en ligne de mire

Le rail est-il menacé par une attaque terroriste extérieure comme le prétendaient des sources américaines ? Pas sûr. Mais des mesures ont été prises. Exagérées ?

Les catastrophes ferroviaires de l’été ont rappelé que le rail – le moyen de déplacement les plus sûr – n’était pas à l’abri d’une erreur humaine ou d’une malveillance. Avant le déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge le 12 juillet, un autre déraillement partiel de locomotive a eu lieu sans faire de victime sur un site du groupe nucléaire Areva. Là aussi, à cause d’une éclisse (une agrafe de rail d’une dizaine de kilos) déboulonnée. Sauf que, dans ce cas-là, l’acte a été revendiqué par un militant antinucléaire anonyme.

Aussi, lorsque des informations venues des Etats-Unis ont fait état d’un possible attentat d’Al-Qaeda en France et en Belgique sur le réseau ou les gares TGV, la menace a été prise au sérieux. Ce qui a entraîné, par effet de contagion, une alerte à la bombe en gare de Louvain, le 9 août. Un colis contenant un déclencheur artisanal et des balles de chasse a été trouvé dans un wagon stationné à proximité de la gare. La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet a évoqué la piste des anarchistes belges et a annoncé le maintien du niveau 3 (« grave ») de l’alerte terroriste décidée le 3 août après la mise en garde américaine. Elle était en effet peu désireuse de passer pour laxiste aux yeux des médias et des parlementaires. Pourtant, l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam), spécialement créé pour accélérer l’échange d’informations entre services de sécurité et conseiller le gouvernement, avait plaidé pour un retour au niveau 2 ou moyen…

Lire l’enquête complète dans Le Vif/L’Express de cette semaine.

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