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Menace terroriste : le niveau 3 est prolongé jusqu’au 23 février

Après une nouvelle évaluation, l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM) a annoncé lundi qu’il prolongeait le niveau 3 de la menace (sur une échelle de 4) jusqu’au 23 février. Le Conseil national de sécurité se réunit pour la première fois lundi à 16h au cabinet du Premier ministre, à l’initiative de celui-ci.

« En effet, les raisons qui ont conduit au relèvement du niveau de la menace sont à l’heure actuelle toujours valables. Cependant, il n’y a pour l’instant aucune information relative à une menace concrète en Belgique », a expliqué le Centre fédéral de crise dans un communiqué. Les mesures de sécurité prises à titre de précaution sont dès lors également prolongées. « Ces mesures sont évaluées en permanence et seront adaptées si nécessaire », précise le communiqué. Le niveau de menace se situe au troisième niveau sur quatre depuis le 15 janvier, lorsqu’une opération anti-terroriste de grande ampleur menée dans la région bruxelloise et à Verviers avait abouti à la mort de deux présumés terroristes. Ce troisième niveau correspond à une situation jugée « grave » et à une menace « possible et vraisemblable » à l’égard de la personne, du groupement ou de l’événement faisant l’objet de l’analyse. Le Conseil national de sécurité doit se réunir lundi, après l’avis émis par l’OCAM. Ce conseil, présidé par le Premier ministre Charles Michel, se compose du comité ministériel restreint élargi aux ministres de la Défense nationale et de la Justice. D’autres membres du gouvernement peuvent également y être invités selon les dossiers analysés et les compétences concernées. De plus, d’autres responsables comme l’administrateur général de la Sûreté de l’Etat, le chef du Service général du renseignement et de la sécurité des Forces armées ou encore la commissaire générale de la police fédérale peuvent assister aux réunions du conseil, selon l’ordre du jour.

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