Le commissariat de Molenbeek-Saint-Jean à Bruxelles © Belga

Menace terroriste: « la fatigue des policiers va générer un estompement de la vigilance »

Un mois après le relèvement de la menace terroriste au niveau 3, les forces de l’ordre sont à bout.

La fatigue, physique mais aussi morale, se fait de plus en plus sentir, principalement dans les petites zones de police où les effectifs, moins nombreux, sont contraints d’enchaîner les heures de travail et de surveillance, ou de mener des missions dans des conditions peu sécurisantes, rapportent les journaux de Sudpresse ce mardi.

Pour les syndicats de police, le maintien d’un niveau 3 n’est, à long terme, pas tenable. « Oui, on peut encore tenir quelques jours, quelques semaines comme cela. Mais l’épuisement va générer un estompement de l’état de veille et de la vigilance », explique-t-on du côté du Sypol.

« Et plus ça dure, plus ça coûte. Or, sur le terrain, les finances ne suivent pas. Il y a un trou de 3.000 équivalents temps plein. C’est un travail de fond qu’il faut mener, et ça passe par un refinancement la police et par des engagements d’enquêteurs », souligne Vincent Gilles, président national du SLFP Police.

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