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Médecins dans les prisons: les néerlandophones lancent eux aussi la grève des gardes

Le Vif

Les médecins néerlandophones qui officient dans les prisons ont décidé samedi de rejoindre le mouvement entamé par leurs confrères francophones à partir du 15 octobre, a indiqué samedi l’un d’eux, qui a souhaité rester anonyme, à l’issue d’une réunion.

Mercredi, les médecins francophones des prisons, représentés par l’asbl Imas du Dr Paul Gourdin, ont annoncé qu’ils n’assureraient plus leur garde de nuit, de week-end et de jour férié à partir du 1er octobre. Ces praticiens dénoncent les retards considérables de leur paiement d’honoraires, la suppression de leurs primes de garde ainsi que certaines restrictions dans les molécules qu’ils peuvent prescrire. Il leur est par exemple devenu très difficile de prescrire encore des somnifères, alors qu’ils sont importants pour de nombreux détenus.

Samedi, les médecins néerlandophones se sont à leur tour réunis. Trois quarts des prisons étaient représentées, a-t-on indiqué. La grande majorité des gens présents ont décidé de suivre le mouvement. Ils décaleront toutefois leur action de 15 jours pour avoir le temps de prévenir les directions des prisons, les cercles des médecins généralistes et l’Ordre des médecins. Certains praticiens n’ont pas exclu des actions plus dures si la ministre de la Justice ne revenait pas sur ses mesures.

Les médecins réclament l’ouverture d’un dialogue et le retrait des décisions prises unilatéralement par la ministre et l’administration.

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