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Maxime Prévot ne tombe pas dans le panneau germanophone

Pierre Havaux
Pierre Havaux Journaliste au Vif

Souhaiter « Willkomen in Ostbelgien » à l’entrée en territoire wallon par le poste d’Eynatten, à la frontière allemande : il y aurait là un panneau de trop au goût de Maxime Prévot (CDH).

Le ministre wallon des autoroutes cale net sur la demande de la députée wallonne mais néanmoins germanophone Jenny Baltus-Möres (MR). Où va-t-on si la Communauté germanophone se mêle de jouer à la Région ? Et où ira-t-on s’il faut souhaiter la  » Bienvenue en Communauté française  » au poste de Hensies à la frontière avec l’Hexagone ? Requête rejetée ! Tant pis pour  » le petit groupuscule de germanophones qui ne voient pas d’un bon oeil qu’il soit rappelé qu’ils sont aussi Wallons.  »

De langue allemande certes, admet Maxime Prévot,  » mais Wallons  » quand même. L’élue native des cantons de l’Est a eu beau contester, le ministre a récapitulé : ne lui en déplaise peut-être,  » le Corse est toujours citoyen de la République française, le flamingant est toujours un Belge, et un germanophone est institutionnellement un Wallon.  » Ach…

Jenny Baltus-Möres.
Jenny Baltus-Möres.© BENOIT DOPPAGNE/belgaimage

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