Maxime Prévot, bourgmestre de Namur (CDH) © BELGA

Maxime Prévot (cdH) envisage une 7e réforme de l’État

Le vice-président cdH du gouvernement wallon, Maxime Prévot, en charge de la santé, envisage une 7e réforme de l’Etat afin d’homogénéiser davantage certaines compétences, a-t-il expliqué sur les ondes de Bel-RTL. Mais une telle opération ne doit pas être mise en oeuvre maintenant. La priorité va à l’application de la 6e réforme de l’Etat.

Interrogé dans « Le Soir » ce week-end, le secrétaire général des Mutualités chrétiennes, Jean Hermesse, n’a pas mâché ses mots à l’égard de la 6e réforme de l’Etat et de ses conséquences en termes de politique de santé. Les responsables de ce secteur perdent leur temps dans de la tuyauterie institutionnelle et les budgets qui doivent venir du pouvoir fédéral ne suivent pas, accuse-t-il. Selon lui, il faut oser remettre en question les choix faits lors de la 6e réforme de l’Etat, négociée sous la législature précédente. « Parce que la régionalisation ne rend pas le système plus efficace, bien au contraire », lance-t-il.

« Ca ne sert à rien de pleurer sur le lait répandu », répond M. Prévot. Une refédéralisation des compétences implique une nouvelle réforme institutionnelle. Or, mettre ce projet sur la table des discussions aujourd’hui pourrait avoir l’effet inverse, avertit le ministre, en amplifiant la régionalisation, notamment des soins de santé.

M. Prévot reconnaît toutefois que le modèle actuel est loin d’être parfait. « Ce qui est vrai, c’est qu’on a trop de compétences partagées, un pied du côté wallon, un pied du côté fédéral. Je suis pour des compétences beaucoup plus tranchées. Je pense qu’il faudra, par souci d’efficacité de l’action publique, poser la question à un moment donné de la 7e réforme de l’Etat pour que ce soit plus clairement assumé du côté fédéral ou du côté régional. Mais en tout cas, ce n’est pas le moment: pas de tuyauterie, mettons en oeuvre la 6e réforme », a-t-il expliqué.

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