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« Marquage des migrants »: la police brugeoise abandonne l’encre au profit de bracelets

La police de Bruges place désormais un bracelet d’hôpital au poignet des migrants qu’elle interpelle, indique-t-elle lundi, après que le PTB a fait remarquer que des sans-papiers avaient été marqués avec de l’encre indélébile.

« Un groupe d’Iraniens nous a raconté que la police venait régulièrement les appréhender », rapporte Loïc Fraiture, responsable d’Amitiés Sans Frontières, un groupe proche du parti d’extrême gauche. « Les agents profitent de l’absence des réfugiés pour s’emparer de leurs sacs de couchage. En outre, ils sont désormais marqués comme des bêtes, via un numéro à l’encre indélébile sur leur main. »

La police de Bruges reconnaît l’utilisation de feutres, mais pas à encre indélébile, précise l’agent Philippe Tankrey. « Le numéro permet de les différencier. Lorsqu’ils sont interpellés, ils atterrissent dans une cellule collective. Certains se ressemblent et la communication est souvent difficile. Comme ils n’ont pas de papiers, nous avons opté pour cette méthodologie afin de rendre leur enregistrement plus efficace.

Nous nous sommes ensuite rendu compte qu’il existait de meilleures manières de reconnaître ces personnes, c’est pourquoi nous utilisons désormais des bracelets depuis plus d’une semaine », affirme le policier.La police admet certaines erreurs durant les derniers jours, mais selon elle, celles-ci sont dues à un afflux massif de réfugiés candidats au passage vers la Grande-Bretagne.

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