La procédure en vue d’une éventuelle libération conditionnelle de Marc Dutroux est lancée.
Les familles des victimes et les victimes survivantes ont commencé à recevoir, vendredi, les « fiches victimes » qui leur demandent quelles conditions particulières (indemnisation, éloignement, etc.) elles entendent faire peser dans la décision que sera amenée à prendre le tribunal de l’application des peines (TAP) de Bruxelles, écrit samedi le journal Le Soir.
Pour bénéficier d’une éventuelle libération conditionnelle, qui pourrait en théorie avoir lieu le 30 avril prochain, Marc Dutroux, considéré comme délinquant sexuel, devra toutefois bénéficier d’un avis positif de la direction de la prison de Nivelles, où il est actuellement incarcéré. Des psychiatres et/ou psychologues devront statuer sur son état mental et le risque de récidive qu’il présente.
Marc Dutroux a été condamné en 2004 à la perpétuité, assortie d’une mise à disposition du gouvernement de 10 ans, ce qui semble rendre illusoire un renvoi dans la société, fût-il assorti de conditions strictes, ajoute Le Soir. En avril dernier, Marc Dutroux avait déjà sollicité, sans succès, des congés pénitentiaires.
Avec Belga
