Maingain rappelle le préalable des trois bourgmestres
Le président des FDF Olivier Maingain a rappelé ce matin sur les ondes de Bel RTL le préalable que constitue, aux yeux de sa formation, la nomination des trois bourgmestres de la périphérie à l’engagement de discussions approfondies en vue de la constitution de la prochaine coalition.
Il s’agit d’une « exigence pour créer la confiance », a estimé M. Maingain selon qui ce point devra être tranché « avant même d’aller très loin dans une négociation ». D’après lui, « si on nous dit: ‘cela relève de la responsabilité du gouvernement flamand, on n’ira pas très loin dans la négociation institutionnelle ».
Olivier Maingain a souligné que la légitimité des trois bourgmestres s’était encore renforcée avec le score qu’ils ont obtenu aux élections législatives du 13 juin. D’autres ont perdu leur légitimité en faisant valoir leur intransigeance dans la périphérie, a relevé le président des FDF. Plusieurs bourgmestres flamands, dont le député-bourgmestre de Gooik Michel Doomst (CD&V), candidat aux élections du 13 juin, avaient boycotté le scrutin en raison de la non scission de BHV. Il a « tellement boycotté les élections qu’il n’a pas été élu », a mis en évidence M. Maingain.
Le président des FDF attend les conclusions de l’informateur Bart De Wever. Il dit ne pas être « certain que l’homme a fondamentalement changé » et qu’il « renonce à ses rêves séparatistes ».
« Le MR attend »
C’est ce qu’a, pour sa part, indiqué le président du MCC Gérard Deprez sur La Première (RTBF). Du haut de ses 67 ans et de sa longue carrière politique fera son entrée pour la première fois dans une assemblée nationale mardi. Il prêtera serment au Sénat. Soulignant que le MR « ne fait pas offre de service », il précise qu’« à eux seuls N-VA et PS sont totalement impuissants ». Or, au vu du travail accompli par Bart De Wever, c’est « comme si la totalité de l’accord de gouvernement devait se faire entre Bart De Wever et Elio Di Rupo ».
Selon Gérard Deprez, le prochain gouvernement devra s’atteler à obtenir un nouvel équilibre institutionnel, assurer plus de compétitivité, et assainir la situation budgétaire. A cet égard, il conviendra en priorité de viser la « compression des dépenses » et une « meilleur gouvernance », a-t-il dit.
Futur sénateur, Gérard Deprez indique que si un accord général était conclu en vue de la suppression de la Haute assemblée, il n’irait pas seul aux barricades pour s’y opposer. « Dans sa composition actuelle, le Sénat n’est pas fondamental », précise d’ailleurs Gérard Deprez.
Le Vif.be, avec Belga
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici