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Maingain : « Il n’y a plus d’unité francophone »

Le président du FDF Olivier Maingain s’est exprimé ce matin dans l’Invité de Bel-RTL et a déploré le manque d’unité francophone tout en s’exprimant sur la « longue liste des exigences » des partis flamands.

« Il n’y a malheureusement plus d’unité francophone. Or, il ne faut pas subir la loi de la fatalité qu’impose la N-VA. Si l’ensemble des partis francophones définissaient clairement le périmètre dans lequel nous voulons voir l’Etat fédéral évoluer et rester dans un système fédéral avec une région bruxelloise à part entière, la N-VA devrait soit s’exclure du jeu politique, soit en tenir compte », a-t-il expliqué.

Concernant la conférence de presse d’Elio Di Rupo mercredi lors de laquelle le préformateur a annoncé que 49 % des moyens de l’Etat fédéral pourraient être transférés vers les régions ou les communautés, Olivier Maingain a déploré la « longue liste des exigences des partis flamands » sur les transferts de compétences.

« La logique qui est du dépeçage systématique de l’Etat fédéral n’est pas la nôtre. Aujourd’hui on a le sentiment que le plateau des exigences flamandes est de plus en plus rempli. Sur le plateau des exigences francophones, on n’entend rien. Or, quand on va vers une telle réforme de l’Etat, il faut rappeler l’exigence d’une région à part entière, d’un élargissement territorial de la région bruxelloise, qui représente la seule voie de la pacification communautaire. Pourquoi accepter sa logique (de la N-VA) et ne pas exiger notre logique du renforcement de Bruxelles? « , s’est-il exclamé.

Le Vif.be, avec Belga

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