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Magnette : « La note sera reçue difficilement au PS »

Selon le ministre Paul Magnette, le PS a laissé tomber des tabous et les autres partis devront faire de même.

« Cette note n’est pas celle d’un président de parti. Elle sera reçue difficilement au sein du PS, ainsi que dans les relations avec les syndicats et les mutualités », a commenté Paul Magnette (PS), sur les ondes de la VRT-radio. D’après lui, la réunion du bureau du PS au cours de laquelle la note a été abordée a donné lieu à de vives discussions.

Les propositions sur les prépensions, la dégressivité accrue des allocations de chômage, la réforme des pensions dans la fonction publique, constituent autant de tabous que les socialistes ont abandonnés, expose Paul Magnette.

Laisser tomber des tabous

La scission de BHV – « Di Rupo est le premier responsable politique francophone à la proposer » – est quant à elle difficile à accepter pour tous les francophones. « C’est une scission avec compensations, une solution durable pour la périphérie, le meilleur équilibre possible », plaide-t-il.

« Le PS est conscient que nous vivons des circonstances particulières, que des efforts sont nécessaires pour assainir et qu’une grande réforme de l’Etat doit arriver. Les gens ont voté pour le changement et ils l’auront », selon Paul Magnette.

La note n’est pas à prendre ou à laisser, ajoute-t-il à l’instar du formateur Di Rupo lundi. Mais la marge de manoeuvre n’est pas grande: ce ne sera pas simple si chacun vient avec des tabous et veut changer des éléments, les autres partis aussi devront laisser tomber des tabous, a-t-il souligné.

Quant à la N-VA, elle doit faire partie de la future coalition. « Un gouvernement sans la N-VA n’a jamais été une option (…). Si la N-VA dit non, ce serait un grand problème », a-t-il commenté.

Le Vif.be, avec Belga

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