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Magnette fustige le « niveau d’absurdité politique » dans les entités francophones

Le ministre-président wallon Paul Magnette (PS) a fustigé mercredi le « niveau d’absurdité politique » atteint dans les entités fédérées francophones depuis la rupture en juin par le cdH de son alliance avec le parti socialiste.

Invité sur la Première, M. Magnette s’est étonné que les humanistes restent accrochés au pouvoir, alors qu’ils ont pris la décision de retirer la prise des gouvernements francophones. « Tout le problème ici, c’est qu’on ne demande pas l’avis des citoyens. On assiste à une manoeuvre politicienne du cdH pour sauver les meubles », a-t-il regretté, évoquant un « niveau d’irresponsabilité politique jamais atteint » de la part du président des humanistes, Benoît Lutgen.

Le ministre-président wallon a par ailleurs affirmé qu’il ne bloquerait pas la réforme des allocations familiales en Wallonie, portée par le vice-président Maxime Prévot (cdH), à condition que le dossier soit complet et prêt. « Nous respecterons notre engagement, j’aurais espéré que le cdH en fasse de même, notamment sur la télé-redevance », a-t-il souligné. Interrogé sur la « tornade éthique » promise par son gouvernement à la suite de l’affaire Publifin, Paul Magnette a assuré que des textes avaient été proposés par le ministre Pierre-Yves Dermagne (PS) et qu’ils étaient prêts à être adoptés. « On verra s’il y a un éventuel signe d’ouverture du cdH », a-t-il indiqué.

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