Melchior Wathelet (CDH) et Benoît Lutgen (CDH), au Parlement. © BELGA/Laurie Dieffembacq

Lutgen aimerait que les partis francophones se parlent à nouveau

Le président du cdH Benoît Lutgen souhaite que les présidents des partis francophones, qui ne se voient plus depuis plusieurs mois, se rencontrent le plus rapidement possible, estimant que les francophones seront « plus forts s’ils se parlent », affirme-t-il vendredi dans Le Soir.

Le bourgmestre de Bastogne assure que son parti veut incarner une opposition ferme, avec un projet rassembleur. Il s’en prend à la coalition suédoise et dénonce la brutalité du MR et les excès de la gauche.

« On est dans une situation particulièrement inquiétante pour l’avenir du pays et des francophones. Jamais je n’aurais cru que je vivrais ça dans mon engagement politique. »

Cela ne l’empêche toutefois pas de plaider pour que les partis francophones se rencontrent à nouveau. « Ce n’est pas une question de personnes. La confiance est importante mais je demande qu’on prenne de la hauteur et, dans l’intérêt des francophones, qu’on puisse se voir, s’organiser », ajoute-t-il, précisant que tous les partis qui ont un groupe parlementaire seraient invités à cette réunion.

« Le monde francophone est dispersé, il est urgent qu’il se rassemble », constate M. Lutgen, ayant dans le viseur 2019 et la fin de la législature actuelle.

« On ne peut pas dire que le risque n’existe pas » de voir la fin de la Belgique en 2019, dit-il encore. « Mais à nous d’éviter que le chaos social ne se transforme en séparation du pays, ce qui est la volonté de certains », conclut le président du cdH.

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