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Linkebeek – Soutenir une liste dissidente fait le jeu de L. Homans

L’absence de volonté d’Yves Ghequierre et du président du CPAS Philippe Thiéry de travailler à l’avenir de la commune de Linkebeek dans une liste d’union des francophones fait le jeu de la ministre flamande des Affaires Intérieures Liesbeth Homans (N-VA), a affirmé jeudi l’ex-bourgmestre Damien Thiéry.

Se disant toujours ouvert à la constitution d’une liste d’union francophone, M. Thiéry a vivement contesté avoir renoncé au combat en faveur de la Convention sur la protection des minorités nationales.

« J’en veux pour preuve le fait que j’étais le seul représentant francophone présent à la session extraordinaire de deux jours consacrée par le Conseil de l’Europe lundi et mardi à un état des lieux de cette convention cadre que la Flandre ne veut toujours pas ratifier, après 20 ans », a-t-il souligné.

DéFI a annoncé jeudi se rallier à la liste qui sera tirée par l’échevin Yves Ghequiere et sur laquelle figurera l’actuelle bourgmestre Valérie Geeurickx.

Selon Damien Thiéry, la communication de DéFI à ce sujet recèle plusieurs autres contre-vérités.

D’après l’ex-bourgmestre, et président du conseil communal, la décision de la section locale de la formation amarante a été prise lors d’une assemblée générale de quatre personnes dont trois se sont prononcées en faveur de la « liste dissidente ».

Ce choix est certes celui d’une large majorité de conseillers CPAS (8 sur 9) mais ceux-ci ne sont suivi que de 4 membres francophones du conseil communal (sur 13).

Toujours d’après Damien Thiéry, 11 conseillers sur 12 présents à une réunion le 14 mai dernier lui ont renouvelé leur confiance pour ses « combats actuels et futurs ».

DéFI omet par ailleurs, d’après lui, de dire qu’il n’a plus aucun bourgmestre dans les communes à facilités de la périphérie.

Le choix des amarantes de se rallier à la liste dissidente est aussi lié à la rancoeur qu’a gardée le président du CPAS (ndlr: Philippe Thiéry – DéFI; frère de Damien) à l’égard du rejet de sa demande d’augmentation structurelle du budget du Centre Public D’action sociale de 300.000 euros, faute d’avoir pu la justifier.

Si elle avait été acceptée, il aurait fallu augmenter les taxes communales. Qui plus est, une analyse approfondie a ensuite révélé que le CPAS disposait d’un bas de laine de 600.000 euros, a encore soutenu Damien Thiéry, se disant pour sa part le garant d’une gestion financière saine de la commune.

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