Liesbeth Homans (N-VA) © BELGA

Liesbeth Homans (N-VA) souhaite instaurer un trajet d’intégration pour les francophones qui veulent s’installer en Flandre

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Relayée par plusieurs médias flamands, la note politique de la ministre flamande de l’Intérieur, du Logement, de la lutte contre la Pauvreté et de l’Économie sociale stipule que la proportion de fonctionnaires flamands d’origine étrangère, qui s’élève actuellement à 3,1 % du personnel, devra atteindre 10 % d’ici 2020.

Liesbeth Homans, qui comme le rappelle le quotidien De Morgen a pourtant toujours été contre l’imposition de quotas, souhaite donner le bon exemple : « Un gouvernement qui veut convaincre d’autres secteurs de combler le fossé ethnique possède moins de force de persuasion quand il mène lui-même une politique de diversité très poussée. La présence de personnes d’origine étrangère au sein de l’administration gouvernementale ne contribuera pas uniquement à leur participation proportionnelle, mais également à rendre la prestation de services plus accessible » peut-on lire dans sa note.

Celle-ci indique également que les candidats à l’immigration seront obligés de réussir leur trajet d’intégration, dont un cours de néerlandais, pour obtenir une attestation. Les conséquences pour ceux qui échoueront ne sont pas encore connues. La ministre flamande souhaite aussi instaurer un trajet d’intégration obligatoire pour les ressortissants de l’Union européenne qui veulent s’établir en Flandre ainsi que pour les personnes vivant en Wallonie ou à Bruxelles qui décident de s’installer au nord du pays dans les cinq ans suivant leur déménagement en Belgique.

Homans compte également renforcer l’égalité des chances entre les hommes et les femmes et lutter contre les stéréotypes dont sont victimes les homosexuels et les bisexuels en mettant sur pied une campagne de sensibilisation.

Par ailleurs, un fonctionnaire de la Région flamande assistera désormais aux réunions des conseils communaux dans les communes à facilités de la périphérie bruxelloise afin d’y veiller au respect des lois linguistiques.

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