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Les victimes de l’explosion d’un obus à Ypres n’étaient pas belges

Le Vif

Aucune des deux victimes de l’explosion d’un engin explosif datant de la Première Guerre mondiale survenue mercredi à Ypres n’est belge, a confirmé le parquet de Ypres.

Deux autres ressortissants turcs ont été blessés lors de l’explosion. L’un d’eux est toujours dans un état critique. L’autre ouvrier ne souffre que de blessures légères.

Il existe un fonds qui dédommage financièrement les victimes de munitions de la Première Guerre mondiale. Le parquet de Ypres indique cependant que les quatres victimes concernées par l’accident n’entrent pas en considération étant donné qu’elles ne sont pas de nationalité belge. Les victimes travaillent pour le compte de Chapewerken Badas, une entreprise de Kemzeke active dans les travaux de chape et d’isolation.

Le parquet de Ypres a par ailleurs indiqué que l’explosion sera considérée comme un accident de travail.

Rappel des faits

L’accident s’est produit dans le cadre de travaux de construction dans un zoning industriel. Aux environs de 13 heures, les ouvriers ont percuté un obus qui a explosé. Un des travailleurs est décédé sur place à la suite de ses blessures, indique le bourgmestre. Un second ouvrier a trépassé à l’hôpital, a fait savoir la Défense. Le pronostic vital d’un troisième travailleur demeure engagé.

Le Service d’enlèvement et de destruction d’engins explosifs (SEDEE) est entre-temps arrivé sur place.

Au début du mois, un grand nombre de munitions a été découvert à la limite des communes de Passendale et de Moorslede. Le SEDEE nettoie actuellement la zone. Des centaines, voire des milliers d’engins explosifs seraient encore enfouis dans cette partie de la province de Flandre occidentale.

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