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Les trains n’ont jamais été si souvent en retard

Seuls 86.5 % des trains sont arrivés avec un retard de moins de 6 minutes au terminus l’année dernière. Plus de 13 % des trains sont donc arrivés en retard, selon les documents du gestionnaire du réseau Infrabel.

En 2009, les chemins de fer avaient un taux de ponctualité de 88,9%. Le matériel ferroviaire défectueux reste encore toujours l’une des causes principales des retards: un tiers y sont attribués. Le patron de la SNCB Marc Descheemaecker ne s’attend pas à une amélioration avant la fin 2013, au moment où le réseau ferroviaire sera revu.

« Une amélioration structurelle prévue pour 2013 »

« Nous savons que la ponctualité n’est pas bonne et nous y travaillons. De grandes améliorations sont prévues pour 2013, mais d’ici là, nous effectuerons des plus petites interventions où nous pouvons », a indiqué un porte-parole de la SNCB.

Avec un taux de 86,5% de trains arrivant à leur destination finale avec un retard inférieur à 6 minutes sur les onze premiers mois de 2010, la ponctualité aurait atteint son taux le plus bas depuis qu’elle est mesurée.

La SNCB prévoit de revoir complètement son plan de transport pour 2013. « D’ici là, nous interviendrons où nous pouvons, sur base d’un audit », commente un porte-parole.

La société reconnaît par ailleurs la critique de l’association flamande des voyageurs, TreinTramBus, à propos de la trop lente fermeture des portes sur les trains à double étage. « Ce problème doit toutefois être résolu progressivement. Nous ne pouvons retirer tous les wagons en une fois », souligne le porte-parole qui précise encore que du nouveau matériel sera mis en service ces prochaines années.

Pour l’Association des clients des transports publics (ACTP), la ponctualité constitue « très clairement un problème ». L’ACTP estime notamment qu’il n’y a plus « la culture de l’horaire d’il y a 30 ou 40 ans ». Le personnel n’est sans doute plus très motivé, avec des raisons inhérentes à cette démotivation, souligne le président de l’Association, Pierre Havelange. D’après lui, le problème de la ponctualité remet « tout le système en jeu », entre autres la structure à trois sociétés « qui complique tout ».

Et le mécontentement des voyageurs semble se retrouver dans les chiffres collectés par le médiateur du Groupe SNCB qui constate une hausse du nombre général de plaintes de 30 à 35% par rapport à 2009, une augmentation principalement due à l’afflux de dossiers liés la ponctualité.

Le Vif.be, avec Belga

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