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Les trains Fyra ont été choisis en raison de restrictions budgétaires

Le Vif

La société de chemins de fer néerlandais (NS) n’avait plus suffisamment de fonds pour commander un TGV de qualité pour assurer la liaison Amsterdam-Bruxelles, selon une enquête menée par De Standaard et le quotidien néerlandais NRC Handelsblad. La SNCB a également baissé ses ambitions en raison de considérations pécuniaires.

La NS avait déjà effectué des dépenses considérables (148 millions d’euros) pour obtenir la concession de lignes à grandes vitesse en direction de la Belgique. Il lui fallait encore acheter des trains pour les desservir.

La NS et la SNCB voulaient d’abord des trains abordables. « Des trains roulant à 220 km/h étaient suffisants », explique un expert en interne. « Il ne fallait pas de trains chers pouvant rouler plus vite. »

Sur le prix d’une place assise, un train roulant à 220 km/h peut permettre une économie de 50% par ticket pra rapport à un train atteignant 300 km/h. Après l’appel d’offres, deux constructeurs sur les sept ayant montré un intérêt sont retenus: le Français Alstom et l’Italien AnsaldoBreda.

Le dossier a ensuite pris une tournure étrange. Les autorités néerlandaises ont averti la NS en novembre 2003 que la durée de 102 minutes pour effectuer le trajet Amsterdam-Bruxelles ne pouvait pas être respectée avec des trains roulant à 220 km/h mais avec des trains pouvant au minimum atteindre les 250 km/h. C’est alors que AnsaldoBreda a soudainement proposé une variante de son train qui atteignait cette vitesse. C’est celle-ci qui a finalement été choisie par les deux sociétés de chemins de fer.

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