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Les titres-services périmés rapportent 18 millions d’euros à l’état

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Chaque année, les familles belges oublient d’utiliser 850.000 titres-services et alimentent ainsi les caisses de l’état de plusieurs millions.

Il s’agit de titres-services qui n’ont pas été utilisés pendant leur période de validité. Les clients qui dépassent la date d’échéance perdent leur argent. Cette année, le prix d’achat d’un titre-services s’élève à 8,5 euros pièce.

Normalement, Sodexo, qui édite les titres-services, reverse leur valeur d’échange aux entreprises de titres-services, sur base des heures de travail prestées par les aides-ménagères. Mais si les chèques sont périmés, Sodexo doit reverser leur valeur d’achat au service fédéral qu’est l’ONEM. Comme l’ONEM paie la différence entre le prix payé par le client (8,5 euros) et la valeur totale comptée par les entreprises de titres-services pour une heure de travail (21 euros), les 850.000 titres-services inutilisés auxquels s’ajoutent les heures de travail non subsidiées permettent à l’état d’économiser près de 18 millions d’euros.

Durée de validité

Il est recommandé de se montrer particulièrement attentif les prochains mois. Le gouvernement fédéral a limité la durée de validité de tous les titres encore achetés cette année à fin avril 2014 afin d’éviter que les Belges achètent une quantité massive de chèques à 8,5 euros et contournent ainsi la hausse de prix qui entrera en vigueur le 1er janvier 2014 (les titres-services passeront à 9 euros).

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