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Les syndicats militaires « reconnus » montent au front, regrettant avoir été oubliés par les autres

Les trois syndicats « reconnus » du personnel militaire – aux côtés des quatre organisations dites « représentatives » – remettront vendredi au personnel une vision du combat social qu’ils vont mener pour défendre au mieux les intérêts des militaires et de la Défense, alors que le gouvernement a décidé de relever l’âge de la retraite, ont-ils annoncé mercredi.

Ces syndicats, le Syndicat national militaire (SNM), Action et Liberté et le dernier-né, PROdef.be, seront symboliquement présents vendredi matin devant deux casernes, le quartier Reine Elisabeth à Evere et la garnison de Bourg-Léopold, ont précisé leurs présidents respectifs, Jean-Pierre Kegelaert, Serge Van Horenbeeck et Didier Deweerdt, dans un communiqué. Ils regrettent également que les quatre syndicats représentatifs – le Syndicat libre de la Fonction publique (SLFP) Défense, la CSC-Services publics, la Centrale générale des Services Publics (CGSP et la Centrale générale du Personnel militaire (CGPM, apolitique) – aient décidé de faire front commun « en oubliant les trois autres syndicats reconnus de la profession ».

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, a reçu lundi les syndicats représentatifs pour les informer des mesures concernant les pensions des militaires prises par le gouvernement, mais sans la présence de tous les syndicats agréés par son département. « C’est dommage. D’une part, parce que le dossier des pensions touche l’ensemble des femmes et des hommes portant l’uniforme, d’autre part, parce que la dernière négociation syndicale, portant sur le même sujet en 2012, s’est soldée par une capitulation en défaveur des militaires (56 ans et le calcul des pensions basé sur les dix dernières années de services en lieu et place des cinq avant 2012) », souligne le communiqué.

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