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Les stages de vacances, un sacré budget pour les ménages francophones

Le Vif

Le budget des ménages francophones consacré aux stages pour enfants pendant les vacances scolaires est important. Il monte à près de 300 euros en moyenne, par an, par enfant. 22 % des parents les jugent toutefois trop onéreux pour que leurs enfants puissent y participer.

Ce n’est une surprise pour aucun parent : les stages de vacances et autres activités de loisirs pour enfants représentent une dépense importante pour la plupart des ménages selon une enquête* réalisée auprès de plus de 800 parents par le site web Le Petit Moutard spécialisé dans les sorties et les bons plans pour les familles.

Les critères pris en compte sont nombreux : qualité des infrastructures, sérieux des accompagnateurs et des professeurs, proximité du domicile ou du lieu de travail, existence d’un service de garderie avant et après l’activité… Mais le prix d’une semaine de stage est certainement décisif. Le prix est un critère de choix « très important » pour 42% des répondants et « moyennement important » pour 47% d’entre eux.

Selon cette enquête, les parents consacrent un budget moyen de 108 euros pour un stage d’une semaine. Par an et par enfant, l’ardoise grimpe à 299 euros en moyenne. Plus de 52% des parents ayant répondu à l’enquête investissent dans ce type de loisirs entre 100 et 299 euros par an et par enfant. 15,2% dépensent entre 300 et 399 euros, alors que 8,5% paient entre 400 et 499 euros, et 14,3% déboursent annuellement jusqu’à plus de 500 euros par enfant.

Par ailleurs, 22,6% des personnes interviewées évoquent le coût trop élevé des stages pour expliquer que leurs enfants n’ont participé à aucune activité de ce type durant les 12 mois qui ont précédé le sondage.

À Pâques et en été

Les parents recherchent avant tout des stages pour leurs enfants durant les congés scolaires de juillet et août (90,1%). Les vacances de Pâques (46,4 %) sont le deuxième moment privilégié pour les stages, tandis que les vacances d’hiver restent davantage un moment passé en famille.

Ce sont les stages sportifs qui remportent le plus de succès. Dans le top 10, on retrouve également les stages nature, les différentes formes d’expression artistique, les stages d’éveil , le bricolage, la cuisine et la danse. Les stages à vocation plus didactique ont sensiblement moins la cote : les sciences ont séduit 2,7% des répondants, l’informatique 0,8%, la lecture et l’écriture à peine 0,2%.

Les disciplines sportives séduisent tant les filles que les garçons. Les filles sont plus intéressées par la peinture et le dessin que les garçons, tandis que tous aiment la nature. Plus étonnant: le bricolage fait davantage partie des thématiques préférées des filles que des garçons et la cuisine séduit les deux sexes. Peu d’intérêt, en revanche, pour les stages linguistiques (2,4% d’un côté comme de l’autre).

Les parents qui investissent dans ce type d’activités pour leurs enfants pendant les vacances semblent en général très satisfaits des services.

Comment trouver un stage ?

C’est la plupart du temps le bouche-à-oreille qui est la source d’information la plus pertinente. Les séjours et les activités proposés par les mutuelles sont aussi plébiscités.

Viennent ensuite les sites web axés sur les loisirs pour les enfants qui montent en puissance comme source d’information importante et fiable. Par exemple, le site Mykids&holidays propose plus de 400 offres de stages et séjours pour les enfants de 3 à 18 ans. Le site de La Ligue des familles récence aussi de nombreux bons plans.

Les réseaux sociaux inspirent également confiance. L’avantage du web est qu’il facilite les procédures d’inscription : 46% des réservations s’effectuent désormais en ligne selon l’enquête, contre près de 22% des paiements.

A noter également que les différentes Mutuelles belges interviennent souvent financièrement dans les stages et les activités et qu’une déduction fiscale peut aussi être introduite pour les gardes d’enfants de ce type.

* L’étude a été réalisée par la société Phimedia auprès d’un échantillon représentatif de parents d’enfants de 3 à 14 ans en Wallonie et à Bruxelles (plus 5% de ménages francophones en Flandre). Au total, 816 personnes ont été interrogées entre le 7 et le 22 septembre 2016. La marge d’erreur maximale est de 3,4%.

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