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Les socialistes francophones craignent une influence négative d’Elio Di Rupo

Les fautes de communications et les faiblesses du cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo mettent le PS en danger, affirment plusieurs figures importantes du Parti Socialiste dans De Morgen.

Le parti craint que cela n’influence les électeurs et ne provoque de mauvais résultats pour les candidats socialistes aux élections communales d’octobre.

Les erreurs commises par Elio Di Rupo surprennent de nombreux membres du PS. « Le voyage vers le sommet de l’Otan à Chicago a été une catastrophe », estime l’un d’entre eux. « Di Rupo est parti en First Class alors q’un avion de la Défense presque vide se rendait au même endroit. C’est une faute. »

Un autre membre du parti regrette les « différentes versions » apportées par l’entourage du Premier ministre pour justifier ce vol séparé. « Ca ne marche pas comme ça. Si Di Rupo a des problèmes avec les décalages horaires, ils devaient le dire tout de suite et ne pas chercher d’excuse. ».

Pour Guillaume De Walque, le porte-parole de Di Rupo, le « chapitre de la communication » est aujourd’hui clos. « Nous avons un gouvernement qui obtient des résultats. Les dossiers sont bien traités et c’est le plus important. Le contenu, c’est ce qui compte, pas la forme », insite-t-il.

Outre ces problèmes de communication, plusieurs socialistes relèvent aussi les difficultés rencontrées par le cabinet d’Elio Di Rupo lors du traitement de certains dossiers sensibles. Il n’y a ainsi toujours aucune décision sur les nominations des hauts fonctionnaires.

Philippe Moureaux, vice-président du PS, estime par ailleurs que le parti socialiste n’est pas assez présent dans le débat politique. « Notre parti se retranche derrière la politique du gouvernement et ça ne va pas », prévient-il.

LeVif.be, avec Belga.

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