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« Les signes tracés par les cambrioleurs sur les façades ne sont pas une légende urbaine »

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Selon une information relayée par le quotidien De Morgen, les utilisateurs de réseaux sociaux s’émeuvent de plus en plus des signes laissés par certaines bandes de voleurs sur leurs façades. Ces marques permettent aux cambrioleurs d’informer leurs complices sur les habitudes de leurs victimes.

Les cambrioleurs concernés utilisent un véritable alphabet, allant de « femme seule » à « accès libre » en passant par « chien dangereux » et « rien à voler ». À l’approche des vacances d’été, mieux vaut donc se montrer vigilant d’autant plus que la police confirme qu’il ne s’agit pas d’une légende urbaine : « Elles existent certainement, les bandes de voleurs qui utilisent un langage codé ».

Interrogé par la chaîne de radio Q-Music, Fons Bastiaenssens, commissaire de la police locale à Anvers, explique que si dans le passé, il n’a pas souvent été confronté aux signes tracés sur les façades, le phénomène est en recrudescence. « Ce n’est absolument pas une légende urbaine. On n’en a plus vu depuis longtemps, mais apparemment les signes réapparaissent ».

Tine Hollevoet, porte-parole de la police fédérale, conseille toutefois de ne pas trop s’inquiéter, « ce qui ne signifie pas qu’il ne faut pas se montrer attentif. « Si vous remarquez un dessin étrange sur le trottoir ou la façade, prenez une photo pour la montrer à la police locale. Celle-ci pourra alors contacter la police fédérale » recommande-t-elle dans le quotidien De Morgen.

Pour connaître la signification des signes utilisés par les voleurs, rendez-vous sur le site du Morgen.

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