Les séparatistes flamands sont en recul

Si l’on excepte Anvers, les séparatistes flamands ont perdu du poids électoral en deux ans.

Additionnez les voix de la N-VA, du Vlaams Belang et de Lijst Dedecker, et vous obtenez cette carte. Elle indique au moyen de l’intensité de la couleur, le taux de pénétration des listes séparatistes aux élections provinciales du 14 octobre dernier, dans l’ensemble des cantons de la Flandre. L’influence se décline de faible (20 %) à moyenne (35 à 41 %). Les élections provinciales, où ne jouent guère les effets locaux et la personnalisation, reflètent davantage que les communales l’influence des familles politiques, et ce à travers tout le pays. Le Vif/L’Express a mesuré ces évolutions dans sa dernière édition.

Surprise : ici, la carte de l’influence des séparatistes est complétée par une carte des gains et des pertes de ces formations par rapport au dernier scrutin législatif, en 2010, dans les mêmes cantons. Résultat : un petit gain à Anvers, et quasiment partout des pertes, indiquées en bleu intense ( plus de 4 points). Cela n’empêche pas la N-VA de s’implanter localement, bien sûr ( elle accède au pouvoir dans 1 commune flamande sur 3), mais cela indique que le courant séparatiste de Flandre n’a pas grossi en deux ans.

P.S.

N.B : la pièce blanche du puzzle est Bruxelles.

Toutes les leçons du scrutin dans Le Vif/L’Express du 19 octobre 2012.

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