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Les « Samio », solution alternative aux IPPJ

Une nouvelle formule d’encadrement des jeunes délinquants, les SAMIO, est née récemment comme solution de rechange aux placements en IPPJ.

En avril 2010, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a dégagé les moyens financiers pour de nouvelles mesures d’accompagnement et d’encadrement individualisé de jeunes délinquants.

Les SAMIO offrent désormais au juge de la jeunesse l’opportunité d’opter pour le placement en IPPJ (institution publique de protection de la jeunesse) du jeune qui a commis une infraction grave, ou son maintien sous observation dans son milieu de vie.

« L’enfermement en IPPJ doit rester la mesure ultime réservée à la délinquance grave, mais tout délit doit pouvoir faire l’objet d’une réaction rapide et adaptée à la personnalité de son auteur, à la gravité des faits », a indiqué la ministre de l’Aide à la jeunesse, Evelyne Huytebroeck (Ecolo).

Concrètement, chaque jeune concerné par la nouvelle mesure est suivi par un éducateur spécialisé dans son milieu de vie. L’encadrement dure de 3 mois à un an. Il se concrétise notamment par plusieurs contacts et activités hebdomadaires en famille et dans les lieux fréquentés par le jeune.

Les SAMIO couvrent toute la Communauté française et sont attachés aux SPJ de Marche-en-Famenne, Mons et Bruxelles. Les équipes assureront l’encadrement de 120 jeunes de 14 à 18 ans. Quarante-six jeunes ont été pris en charge depuis avril.

Le Vif.be, avec Belga

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