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Les Régions bruxelloise et flamande s’apprêtent à légiférer sur Airbnb, etc.

Les Régions de Bruxelles-Capitale et flamande s’apprêtent toutes deux à légiférer sur les offres de logement de tourisme, Airbnb en tête de liste.

Arrivée en Belgique il y a quelques années, l’application de location de logement entre particuliers connaît une forte croissance (+102% depuis l’été dernier en termes d’offres de logements dans le pays). Mis à part en Région wallonne, le concept se situe actuellement dans un cadre juridique relativement flou, mais l’évolution est de mise, tant en Flandre qu’à Bruxelles.

Si la Région wallonne dispose depuis plusieurs années d’une réglementation adaptée à l’évolution du phénomène, ce n’était pas encore le cas pour les deux autres Régions du plat pays.

En terres wallonnes, tout hébergement touristique doit s’identifier auprès de la commune où il est installé et détenir une « attestation de contrôle simplifié » ou une « attestation de sécurité incendie » délivrée par le bourgmestre, permettant à ce dernier de tenir à jour un cadastre des établissements touristiques de la commune. Cette attestation étant la seule exigence pour pouvoir proposer un hébergement touristique sur le marché.

A Bruxelles, c’est actuellement le vide juridique qui domine. Si une ordonnance de 2014 existe bel et bien, elle n’est pour l’instant pas applicable. « Un texte est en préparation pour les hébergements », précise lundi la porte-parole du ministre-président bruxellois, également en charge du tourisme, Rudi Vervoort. « Nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir le présenter jeudi aux ministres de la Région », ajoute-t-elle sans donner plus de détails sur sa teneur.

En Flandre, le texte est déjà prêt. Annoncé dimanche par le ministre du Tourisme, Ben Weyts, il prévoit une simplification des normes en vigueur pour les hébergements de tourisme, mais surtout l’entrée des offres Airbnb ou autres glamping, etc. dans le cadre législatif. Les logements Airbnb seront donc eux aussi soumis à des inspections afin d’être officiellement reconnus. Le ministre espère pouvoir faire adopter le décret pour la fin de l’année.

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