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Les quatre partis francophones ont pris conscience de leurs « points de vue communs »

A la sortie du cabinet des Finances ce matin, Elio Di Rupo, Joëlle Milquet et Jean-Michel Javaux ont souligné l’unanimité des partis francophones sur les dossiers institutionnels.

Les trois présidents ont été reçus ensemble par le président du MR Didier Reynders, chargé par le roi d’une mission d’information sur les possibilités d’arriver à un accord institutionnel.

Après la réunion, ils ont souligné qu’ils avaient été heureux de constater que les quatre partis francophones partageaient une analyse commune et des points de vue communs sur les dossiers communautaires. « On a des points de vue communs », ont-il tous les trois déclaré.

De larges convergences

« Nous (PS, Ecolo et cdH) avons été conforté dans ce que nous avions déjà défendu au cours des mois de négociations écoulés y compris sur Bruxelles-Hal-Vilvorde et l’avenir de la Région bruxelloise », a souligné M. Di Rupo.

« Nous avons constaté de larges convergences. Il était très important de constater que les francophones partagent des points de vue communs et qu’ils souhaitent tous un compromis équilibré, ce qui signifie que chacun devra faire un effort », a-t-il ajouté.

Interrogé sur l’exigence d’un élargissement de la Région de Bruxelles-capitale, M. Di Rupo a rappelé que la position des francophones avait toujours été la même, à savoir que l’élargissement était une exigence en cas de scission pure et simple. « Mais ce que nous souhaitons, sur ce dossier comme sur les autres, c’est un accord équilibré ».

« Si l’on a pu croire qu’il y avait des divergences de vue, depuis qu’on s’est parlé, on a constaté que nous sommes sur la même longueur d’ondes », a encore dit le président du PS qui refuse toutefois le terme de « front francophone ».

Mme Milquet s’est aussi dite rassurée de constater que Didier Reynders avait « conforté les trois partis qui négociaient jusqu’à présent dans leur analyse ». « Il y a une unité de vue des francophone. Elle existait déjà entre les trois partis qui négociaient jusqu’à présent. Je suis heureuse de constater qu’elle existe maintenant entre les quatre partis francophones », a-t-elle encore ajouté.

Jean-Michel Javaux a abondé dans le même sens, parlant d’un « périmètre partagé par tous les francophones ». Il a aussi redit qu’il n’était pas question de repartir d’une page blanche et de changer fondamentalement de méthode. « L’article 35 n’est plus à l’ordre du jour », a-t-il dit.

Quant à la future majorité ou aux partenaires de négociation, le président d’Ecolo s’est contenté de dire: « à court terme, nous sommes quatre (partis francophones) ».

Sur ce même point, Mme Milquet a rappelé que son parti n’avait jamais émis d’exclusive « contre personne ».

Il appartient maintenant à Didier Reynders de voir avec les partis flamands comment continuer et approfondir les discussions, ont-ils encore ajouté.

M. Reynders avait invité jeudi matin les trois présidents francophones ensemble pour répondre au souhait que chacun d’entre eux avait exprimé lors des entretiens individuels qu’il avait eus avec eux.

Le Vif.be, avec Belga

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