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Les partis avancent leurs priorités sur le plan socio-économique

Les partis francophones engagés dans les négociations en vue de la formation d’un nouveau gouvernement fédéral ont avancé ce dimanche sur les plateaux de télévision différentes pistes afin de réaliser le retour progressif à l’équilibre des finances publiques.

« Nous attendons du formateur (Elio Di Rupo) une note chiffrée », avec une trajectoire année par année jusqu’à la fin de la législature, a ainsi expliqué le vice-Premier ministre et ministre démissionnaire des Finances, Didier Reynders (MR) lors de l’émission « Controverse » de RTL-TVI, alors que le volet de la réforme de l’Etat est désormais bouclée.

Il s’est déclaré favorable à une réduction des dépenses du fédéral et des entités fédérées ainsi qu’à une réforme des retraites, sans s’opposer au principe de nouvelles taxes « sur ce qui est contraire à l’environnement », citant l’exemple de l’essence et du diesel routier.

L’ex-président des libéraux francophones s’est en revanche opposé à l’instauration d’un impôt sur les grandes fortunes, assénant que « cela ne fonctionne pas ».

La vice-Première ministre et ministre démissionnaire de l’Emploi, Joëlle Milquet (cdH), a pour sa part assuré que l’assainissement des finances publiques « ce ne sera pas de l’austérité aveugle », sans exclure toutefois une dégressivité des allocations de chômage. « On peut en discuter », a-t-elle dit en substance.

« Nous allons défendre nos idées », a quant a lui promis le ministre du Climat et de l’Energie, Paul Magnette (PS).

Levif.be, avec Belga

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