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Les partenaires de la suédoise ont confirmé leur volonté d’aboutir

Les partenaires de la coalition fédérale ont confirmé mercredi leur volonté d’aboutir, et ce dans les prochains jours, a-t-on appris jeudi, au lendemain d’une journée au cours de laquelle le co-formateur Charles Michel (MR) s’est employé à apaiser les esprits.

Les discussions en réunion plénière de mardi se sont clôturées par un « clash » entre le CD&V et l’Open Vld. Certaines propositions fiscales et le dossier Arco ont fait monter la tension entre libéraux flamands et chrétiens démocrates, à tel point que le président du CD&V, Wouter Beke, a quitté prématurément la séance. Mercredi, le co-formateur Charles Michel s’est entretenu dans la matinée avec le président de la N-VA, Bart De Wever, et dans l’après-midi avec M. Beke et l’autre formateur, Kris Peeters, au siège du CD&V.

L’entretien a duré quatre heures. M. Michel a ensuite rencontré la présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten. Puisque les frictions sont survenues entre CD&V et Open Vld, il a paru plus opportun que ce soit M. Michel qui fasse les bons offices. Les partenaires ont confirmé leur volonté de faire aboutir les discussions et d’aboutir dans les prochains jours. A bonne source, l’on a également confié que M. Peeters a offert de mettre un terme à sa mission mais les trois autres partenaires ont refusé.

En d’autres termes, les partenaires de la « Suédoise » n’ont pas remis en cause le principe d’une formation dirigée par un duo et ont confirmé qu’à ce stade, la formation du gouvernement fédéral se poursuivrait selon cette formule. Ce n’est pas la première fois que la fin de la mission de M. Peeters est évoquée. Depuis la nuit au cours de laquelle le CD&V a pris le poste de commissaire européen et la « famille libérale » celui de premier ministre, le rôle de formateur joué par l’ancien ministre-président flamand est apparu moins nécessaire qu’avant.

Les autres formations n’entendent toutefois pas qu’il remise son tablier maintenant, alors que les derniers arbitrages budgétaires n’ont pas encore eu lieu. Elles redoutent que le CD&V ne s’isole et que les négociations ne se muent en un match à trois contre un. Les dernières pierres d’achoppement de la négociation disparaissent une à une. Les quatre partis se sont quasiment accordés sur l’ensemble du programme du futur gouvernement. Les dernières divergences sont d’ordre budgétaires et portent essentiellement sur l’ampleur et le calendrier des mesures qui seront prises, a-t-on encore indiqué.

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