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Les négociations paralysées au niveau flamand

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Les relations entre la N-VA et le CD&V, les futurs partis du gouvernement flamand, sont loin d’être au beau fixe. Ce jeudi, les discussions ont même été carrément interrompues après le report d’une réunion par le CD&V. Les deux partis ont notamment calé sur le budget à consacrer au Bien-être.

Les deux partis flamands expliquent chacun le blocage à leur façon. Ainsi, le CD&V juge que la proposition de la N-VA en matière de soins aux handicapés est totalement insuffisante. « Ils éprouvent peu de respect à l’égard de personnes handicapées » déclare un membre du CD&V. « Ils veulent consacrer scandaleusement peu d’argent aux listes d’attente ». Les chrétiens-démocrates ne seraient pas emballés non plus à l’idée de réformer les provinces.

Du côté de la N-VA, le ton à l’égard du CD&V monte. « Il est tout à fait normal qu’il y ait des frictions, mais nous avons tout de même le sentiment que le CD&V n’a toujours pas compris qu’il n’est plus le plus grand parti de Flandre ». Les nationalistes flamands estiment que le CD&V fait traîner les choses parce qu’il attend de voir ce qu’il se passera au niveau fédéral. Selon la N-VA, la position de Kris Peeters, dont l’avenir politique est incertain, inciterait également les chrétiens-démocrates à temporiser.

Le CD&V conteste vivement qu’il y ait un « problème Kris Peeters ». Hormis les discussions budgétaires, les chrétiens-démocrates soulignent que pour eux il est surtout important que la N-VA soit à bord au niveau fédéral. « C’est ce qui compte pour nous. Que ce soit clair » déclare un membre du CD&V au Standaard.

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