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Les navetteurs risquent leur santé

Muriel Lefevre

Celui qui vient au travail en voiture, en métro ou en bus inhale 30 % de matières toxiques en plus que celui qui reste chez lui selon De Standaard.

Celui qui vient au travail en bus, métro ou voiture inhale plus de particules de suie que les autres selon une étude reprise par le journal flamand De Standaard. Or celles-ci sont mises en cause dans certaines maladies cardiaques ou du sang et elles sont considérées comme parmi la plus nocive des particules fines présentes dans l’air.

Toujours selon l’étude, les gens passent en moyenne 6 % de leur temps dans les déplacements durant lesquels ils inhalent un tiers de leur dose quotidienne de suie. La période la plus nocive étant l’heure de pointe. En ville et sur les autoroutes, l’exposition est particulièrement importante si l’on est au-dessus des 80 km/h et en dessous des 30 km/h. Si , comme beaucoup, vous devez vous déplacer quoiqu’il arrive, optez plutôt pour la marche, le vélo ou le train. Avec un léger bémol pour le vélo, car, à cause de l’effort physique, on inspire plus profondément.

L’étude réalisée par Evi Dons de l’UHasselt et reprise par le Standaard a été effectuée entre l’été 2010 et l’hiver 2010-2011 sur 62 Flamands qui portaient un appareil de mesure autour du cou.

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