Bruno Tobback © Belga

Les militants du sp.a devront choisir entre Crombez et Tobback

« Les choses sont dorénavant claires. Les élections ont commencé », a réagi l’ancien secrétaire d’Etat John Crombez à l’annonce de la candidature de Bruno Tobback à sa propre succession en tant que président du sp.a. John Crombez était déjà sorti du bois et souhaite bonne chance à son concurrent. Le scrutin se tiendra en juin prochain et d’autres candidats peuvent encore se manifester d’ici là.

L’ancienne ministre flamande Ingrid Lieten loue le fait qu’au moins deux personnalités fortes veulent diriger le parti. « Je suis convaincue que les membres vont faire le bon choix », estime la parlementaire flamande. « Entre-temps, nous poursuivons le transformation du parti. »

La chef de groupe socialiste flamande à la Chambre Karin Temmerman juge également positivement le fait que plusieurs candidats briguent la présidence du parti. Elle espère « un combat équitable et honnête ainsi qu’un bon débat ». « Lorsque le choix aura été fait, j’espère que tout le monde se rangera derrière cette personne », explique-t-elle.

Le sénateur Bert Anciaux est également soulagé que deux poids lourds du parti se soient présentés à la présidence, là où ce type d’élection est souvent réduit à une candidature unique. « Un débat ouvert va avoir lieu, et cela est nécessaire au sein du parti », estime-t-il.

Tobback candidat à sa propre succession, malgré l’échec électoral du sp.a

« Celui qui me fait remarquer que c’était mon boulot de gagner les élections en 2014 et que j’ai failli dans cette tâche a raison. Il est naïf de penser que notre défaite n’est liée qu’à ma présidence », nuance toutefois M. Tobback, assurant assumer une partie de la responsabilité dans cet échec. Il concède, en outre, ne pas avoir pu apporter de changements fondamentaux à son parti durant sa présidence.

Malgré cette défaite électorale et les critiques internes, Bruno Tobback est bel et bien candidat à sa propre succession. « J’ai mis de nombreuses choses sur les rails ces trois dernières années. Elles ne nous ont, certes, pas aidé à remporter les élections mais je pense qu’à long terme, cela pourrait fonctionner. »

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