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Les militaires dans les prisons, c’est 40 policiers mobilisés en moins chaque jour

La mobilisation des militaires pour assurer une mission humanitaire dans les prisons permet de faire appel à 40 policiers de moins chaque jour, a indiqué mercredi le ministre de la Justice Koen Geens en réponse aux députés Özlem Özen (PS), Sophie De Wit (N-VA) et Philippe Goffin (MR).

Le gouvernement fédéral a décidé dimanche de faire appel à l’armée pour intervenir dans les prisons, alors que les gardiens de prison étaient dans leur quatorzième jour de grève. « La grève a duré plus longtemps que ce que nous prévoyions », a reconnu Koen Geens en commission Justice de la Chambre, alors qu’un préaccord conclu entre le ministre et les syndicats vendredi dernier a progressivement été rejeté par le personnel des différentes prisons wallonnes et bruxelloises durant le week-end.

Vu que la grève se prolongeait, le gouvernement « a jugé nécessaire de faire appel à l’armée ». Cette présence militaire dans plusieurs prisons du sud du pays permet de mobiliser 40 policiers en moins par jour.

Les militaires sont placés sous l’autorité de la police, et c’est le commissariat général qui évalue les besoins au jour le jour. Les militaires ne sont pas armés à l’intérieur des prisons et assurent une « mission avant tout humanitaire ».

Le ministre ne pouvait pas encore dire, mercredi, jusque quand la mesure serait maintenue, mais elle sera évaluée « aux alentours du 18 mai ».

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