Donald Trump © REUTERS

Les mesures draconiennes de sécurité pour la visite de Trump à Bruxelles

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Le 24 mai, après une audience au Vatican, Donald Trump et son épouse Melania s’envoleront pour Bruxelles, ville qualifiée de « hellhole » par le président américain. Même si les Bruxellois ne verront pas beaucoup Trump qui passera une grande partie de son court séjour à l’ambassade américaine, sa venue s’accompagne de mesures de sécurité draconiennes.

Tout comme la visite de son prédécesseur Barack Obama en 2014, le séjour de Trump à la capitale européenne sera placé sous très haute sécurité. Le quotidien De Morgen énumère les principales mesures de sécurité prises par les autorités belges et américaines.

L’aéroport paralysé

Ainsi, l’aéroport de Zaventem sera paralysé les quelques minutes qui précèdent et qui suivent l’atterrissage de l’avion présidentiel Air Force One. Ensuite, le ring sera fermé pour laisser passer la colonne de voitures de Trump. Et contrairement à Barack Obama, Donald Trump ne logera pas à l’hôtel : il préfère un bâtiment diplomatique, probablement l’ambassade américaine, déjà placée sous haute sécurité.

Comme l’explique De Morgen, c’est le centre de crise qui coordonnera la visite de Trump. Comme le président américain emmènera 400 agents des services secrets, la Belgique devra « uniquement » assurer l’ordre public, une tâche difficile vu les manifestations prévues contre la venue du président américain, le niveau d’alerte terroriste toujours à trois et la crainte que le président turc Erdogan veuille profiter du sommet de l’OTAN pour mobiliser ses adeptes de Belgique.

Pour mener à bien la visite présidentielle, le centre de crise a mobilisé 2000 policiers, autant que lors de la visite d’Obama. Vu l’envergure de l’opération, la Belgique bénéficie de l’aide de ses voisins : le Luxembourg détache 100 agents et les Pays-Pays envoient une équipe spécialisée dans l’abattage de drones pour surveiller l’espace aérien.

Selon une information de La Libre Belgique et de la DH, le SNPS (Syndicat national du personnel de police et de sécurité) dénonce d’ailleurs la préparation défaillante de la police face « aux rassemblements prévus en protestation au président américain qui s’annoncent particulièrement violents » et le manque d’entraînement de certains policiers dévolus à la sécurité de Trump.

Le programme de Trump

Si le planning actuel dévoilé par De Morgen est respecté, Donald et Melania Trump arriveront à Zaventem le mercredi 24 mai en fin d’après-midi. De là, ils devraient se rendre à l’ambassade américaine où selon toute probabilité ils passeront la nuit.

Le lendemain, Trump commencera sa journée par un café au palais royal en compagnie du roi Philippe et du Premier ministre belge Charles Michel. La reine Mathilde sera également de la partie pour accueillir la First Lady. Ensuite, Trump retournera à l’ambassade américaine où il s’entretiendra avec plusieurs dirigeants : probablement le futur président français Emmanuel Macron, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européen Donald Tusk.

L’après-midi, Donald Trump se rendra au quartier général de l’OTAN à Evere pour y discuter de l’avenir de l’alliance militaire avec les autres dirigeants des pays membres. Entre-temps, son épouse Melania visitera le Musée Magritte à Bruxelles. Vers vingt heures, ils devraient reprendre l’Air Force One pour la Sicile, où se tiendra le sommet du G7 les 26 et 27 mai.

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