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Les jeunes, premières victimes de la crise en Belgique

Les jeunes entre 15 et 24 ans ont été les plus durement touchés par la crise économique qui a frappé la Belgique en 2008. Près de 13% d’entre eux sont aujourd’hui sans travail, ni formation, révèle le dernier bilan Innocenti de l’Unicef présenté mardi à Bruxelles.

La proportion de « NEET » en Belgique, jeunes qui ont quitté l’école, ne suivent pas de formation et sont sans emploi, a augmenté de près de 3% au cours des quatre années qu’a duré la crise économique. « En entrant sur le marché du travail en pleine récession, ils ont été les premiers à en pâtir », indique Chris de Neubourg, du centre de recherche Innocenti. Les effets de la crise n’étaient cependant pas inévitables, rappelle-t-il. « Le pays a réussi à protéger les enfants des conséquences de la crise. » La Belgique se place en effet dans les bons élèves puisqu’elle a réussi à réduire le taux de pauvreté des enfants au cours des dernières années de 17,2% à 16,4%. Les disparités sont néanmoins importantes entre les différentes régions. Si la Flandre compte une faible proportion d’enfants sous le seuil de pauvreté, la Wallonie se situe après la Lituanie et la Région bruxelloise ferme le classement des pays OCDE. En règle générale, les familles avec enfants ont été durement frappées par la récession. Entre 2008 et 2013, elles ont perdu six années de progrès, selon Eurostat.

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