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Les jeunes CSC dénoncent la politique gouvernementale de flexibilité de l’emploi

Une cinquantaine de jeunes de la CSC ont installé leur dispositif d’activités ludiques « Flexiland » samedi sur la Grand-Place de Mons dans le but de dénoncer la politique du gouvernement en matière de flexibilité de l’emploi. Par leur action, ils veulent revendiquer des emplois stables, sur le long terme.

Revenus trop faibles, dépenses trop élevées, difficultés pour trouver un emploi stable: les jeunes sont à la peine et ils veulent le faire savoir. C’est dans ce contexte que les jeunes de la CSC ont installé « Flexiland » samedi sur la Grand-Place de Mons.

« Nous avons voulu sensibiliser aux mesures du gouvernement en faveur de la flexibilité de l’emploi », a indiqué Nicolas Dumont de la CSC. « Nous avons invité le public à participer à nos activités ludiques mais surtout symboliques, qui dénoncent le manque de perspectives pour les jeunes au niveau de la stabilité de l’emploi. Notre « Flexiland » est un parc d’attractions éphémère et burlesque avec des animations comme l’Elastic-Jobs, le Rodéo du CDI ou le Mur de l’instabilité qui rappellent un peu le concept des Jeux Inter-Villes. »

Les jeunes CSC dénoncent ainsi la politique de flexibilité menée par le gouvernement fédéral qui ne leur donne pas les moyens d’entrer de façon stable dans le monde du travail, avec un vrai contrat et un vrai revenu stable. « Je prendrai l’exemple du Flexi-Job, qui n’a pas de possibilité de CDI, ou du CDI intérimaire qui est, certes, un CDI mais, par le statut intérimaire, le jeune est susceptible de changer sans cesse d’emploi, ce qui n’offre aucune stabilité », a encore regretté Nicolas Dumont.

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